Le dossier que nous propose le Figaroscope ce mercredi 18 janvier aborde le thème suivant : Paris est-elle la capitale mondiale de la gastronomie ? Après avoir fait intervenir des critiques internationaux, établi une liste des 10 meilleurs restaurants du Figaroscope et pondu un article par le célèbre critique François Simon, le magazine s’attaque aux parasites. De l’accueil à l’hygiène en passant par les prix, voici les huit points qui pourraient faire perdre à Paris son triple A de la gastronomie.
Sommaire :
- les-10-adresses-du-Figaroscope
- Paris-capitale-mondiale-de-la-gastronomie?
- Ce-que-les-critiques-internationaux-pensent-de-paris
- le-pire-de-la-gastronomie-a-paris
Le suivisme. En quête d’identité, bon nombres de restaurants n’hésitent pas à lorgner sur les cartes et les décorations de leurs voisins quitte à faire du plagiat. Même musique, même plat à la carte, même chaises capitonnées…Paris serait-elle devenue la capitale de la contrefaçon ?
Le menu dégustation. Certes, on est content de payer moins cher. Avec toutes les contraintes que cela implique. Plats imposés, impossibilité de changer son vin contre du coca ou encore de demander une seconde corbeille de pain. Le menu dégustation, ça se paye cher au final.
L’hygiène. C’est le gros point à revoir. Qui n’est jamais entré dans des toilettes malodorantes et sales ? Avec, en prime, pas un poil de papier toilette dans le dérouleur. Il y a du progrès, mais on est loin des cabinets aseptisés de Tokyo. Très loin, même.
Les restaurants étrangers. Patriotiques, les Français n’hésitent pas à user et abuser des restaurants à l’entrecôte-frites. Quitte à laisser la cuisine internationale de côté. Tandis que de Londres à New-York, le folklore culinaire bat son plein. Paris, un peu à la ramasse ?
L’addition salée. Prenons le café par exemple. Avant, c’était 5 francs. Aujourd’hui, on n’est même plus étonnés de payer 2.50 euros pour un petit expresso. Quant au prix des plats, ils s’envolent jusqu’à toucher le ciel. 50 euros la viande chez Ralph’s, 23 euros le coeur de laitue à l’Orchidée et 90 euros l’assiette d’asperges chez L’Ami Louis. Aie.
Les décors à la ramasse. Sans être mauvaise langue (et à part quelques exceptions), tous les bistrots et les restaurants se ressemblent. Pire, ils sont même un peu datés. Chaises et tables en bois, nappes à carreaux…Top pour les touristes qui cherchent le charme parisien d’antan. Un peu moins sympa pour nous.
L’accueil. Entre le dédain des patrons et l’amabilité grossière des hôtesses, on ne sait plus où donner de la tête. Et ça se complique dans les tables haut-de-gamme, où l’on nous raccroche presque au nez pour nous annoncer que “c’est complet !”. Comme si c’était à prévoir…
Aller plus loin : Voici une liste des restaurants jugés “Trop Nazes !” par le site lesrestos.com. On s’en délecte !