Selon le dossier du Figaroscope paru le mercredi 18 janvier, voici les 10 adresses de restaurants que le monde nous envie. Bien sûr, il ne s’agit pas toujours des meilleures tables de la capitale, mais elles ont le mérite d’établir un panel représentatif des bistrots et autres restaurants gastronomiques de Paris.
Sommaire :
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- Paris-capitale-mondiale-de-la-gastronomie?
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PIERRE GAGNAIRE
Poète des fourneaux, le restaurant de Pierre Gagnaire est une invitation au voyage. Son restaurant, classé trois étoiles au Guide Michelin, propose une gastronomie de haute-voltige. Marmelade de pomme clocharde truffée, sablé de châtaigne, bisque d’oursin, ris croustillant accompagné de riz noir et de harissa maison…la liste est longue, et les sauveurs sont nombreuses. Dans un cadre raffiné, Pierre Gagnaire transforme la cuisine en or, pour le plus grand plaisir de ses admirateurs. La crème de la crème des chefs, en somme. Menu du mini à 110 euros.
L’ASTRANCE
Tout aussi exceptionnel, L’Astrance fait partie de ces restaurants qui n’ont plus leur réputation à faire. Trois étoiles au guide Michelin : c’est la récompense du chef Pascal Barbot et de son équipe pour ce travail gastronomique qui frôle la perfection. On retient le comté aux truffes mais aussi le mille-feuille de champignons et foie-gras ou encore le cabillaud accompagné de son sorbet. On y va pour un grand évènement, mais aussi pour se faire plaisir. Menu le midi à 70 euros.
ALAIN PASSARD, L’ARPEGE
Ici, le luxe ne réside pas dans le décor mais dans l’assiette. Dans une ambiance légèrement tamisée, Alain Passard offre à ses invités un arpège de saveurs, du déjeuner jusqu’au dîner. Aussi beaux qu’une oeuvre d’art, ses plats sont un appel aux yeux et aux papilles. Oeuf poché fondant, aiguillettes de homard, millefeuille chocolaté croustillant et bien d’autres encore séduisent la critique qui a donné à l’Arpège trois étoiles au guide Michelin.
LA TOUR D’ARGENT
Un brin bling-bling, la Tour d’Argent nous ramène à l’époque Napoléonienne avec un intérieur fait de dorures et d’une soyeuse moquette rouge. Après être passé de trois à une étoile au Guide Michelin, le restaurant a revu sa carte pour le plus grand plaisir de sa clientèle. Dans une argenterie guindée, on vous servira des quenelles de Brochet, un velouté Dubarray à a truffe noire ou une joue de boeuf braisée accompagnée de sa sauce Périgueux et d’une pomme purée. Le menu déjeuner, 65 euros, reste très abordable pour la qualité des mets.
LE CHATEAUBRIAND
Tenu par le chef très en vogue Inaki Aizpitarte, Le Chateaubriand est le seul bistrot du monde classé dans le “World’s 50 best restaurants”. Au 129 avenue Parmentier, le maître-mot est la séduction. Ici, pas de plats à la carte mais un menu unique chaque soir à 55 euros, qui témoigne du talent du chef. La tendre joue de veau côtoie les oeufs de saumon, le tout agrémenté d’un dessert surprenant composé d’un champignon pied bleu cru et de son chocolat au tamarin. Mi-gastronomique, mi food-aristocratique, Le Chateaubriand est l’une des plus belles promesses de la nouvelle génération.
LE JULES VERNE
Situé au deuxième étage de la Tour Eiffel, le Jules Verne est l’un des restaurants les plus prisés de la capitale. Tout d’abord par sa vue, qui surplombe Paris à 125m d’altitude mais aussi par sa carte, aussi riche que variée. Orchestrés par le célèbre Alain Ducasse, les plats se composent de pâté en croûte revisité, de médaillon de lotte poêlé ou encore de chevreuil Grand -Veneur. Pour les desserts, même ligne de conduite avec des pâtisseries traditionnelles revues et corrigées par le Grand Chef. Comptez 85 euros pour un menu déjeuner en semaine et 200 euros pour le menu du soir.
LE BARATIN
Niché dans un quartier populaire, Le Baratin offre un joli pied-de-nez aux restaurants gastronomiques de la capitale. Moins de luxe, moins de fioritures pour qu’il ne reste au final que l’essentiel : la bonne cuisine. Aux fourneaux, Raquel Carena manie la cuillère à bois comme personne, faisant sortir de ses cuisines des merveilles culinaires. Fondante souris d’agneau de Lozère et langue de veau donnent le ton. Quant à Philippe Pinoteau, le patron, il veille au grain et à votre verre de vin. Menu le midi à 18 euros et carte le soir. Réservation indispensable pour ce petit bistrot qui a a côte.
L’AMI LOUIS
Antre des célébrités et des bons vivants, L’Ami Louis se targue de servir l’une des plus belles cuisines du terroir à Paris. Chez L’Ami Louis, les plats se confondent avec ceux de votre grand-mère, qui veillait toujours au goût et à la quantité. Ici, pas d’inquiétude, on s’occupe de tout. Du foie gras maison au poulet rôti servi entier, il y en a pour tous les goûts et tous les appétits (surtout les gourmands). On comprend mieux pourquoi Bill Clinton et tout le gratin hollywoodien compte l’Ami Louis parmi l’un de ses restaurants préférés. En revanche, les prix ont tendance à rapidement s’envoler. Comptez 80 euros pour un poulet rôti entier et frites allumettes (pour 2). 65 euros le foie-gras maison.
LE FLORE
Mythique adresse du tout-Paris, le Café de Flore est le lieu incontournable pour les touristes et la jeunesse dorée. On y vient pour déguster un café ou pour se régaler d’un simple club-sandwich. Ici, pas de gastronomie mais plutôt un style de vie. Celui de s’installer à la terrasse pour regarder les passants, un bouquin entre les doigts ou une amie assise à sa table. Selon le Figaroscope, “c’est sans doute ce que nous réserve de mieux la rive gauche”. Nous, on aurait plutôt pensé à L’Ami Jean, au restaurant Hélène Darroze ou encore au surprenant Ze Kitchen Galerie.
LE PETIT VENDOME
A deux pas de la Place Vendôme, ce charmant bistrot aux airs de PMU ravit les parisiens adeptes des sandwichs. Ici, une étonnante variété est proposée, allant du simple jambon-beurre au sandwich aux rillettes, au pâté ou encore au bleu d’Auvergne. Pas franchement culinaire, certes, mais le Petit Vendôme représente à 100% le troquet du coin, la belle vue en prime. Ceux qui ont du temps pourront tester l’intérieur du restaurant, avec une carte à dominante Auvergnate. Comptez 20 euros le plat et 5 euros le sandwich.
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