En 2006, Le Chateaubriand (11e) d’Inaki Aizpitarte était élu « Meilleure table de l’année » par le Fooding. Depuis, il y a eu le classement San Pellegrino, le Guide Michelin, l’Omnivore Food Festival… qui l’ont eux aussi, portés haut dans le ciel. Bref, le Chateaubriand et son toqué d’Inaki Aizpitarte n’a cessé de faire parlé de lui depuis son ouverture. Et d’Inaki, ce chef « fauteur de troubles culinaires », parlons-en justement. Surnommé « la rock-star des fourneaux », sans doute en raison de son look faussement négligé, il a pourtant « l’épaisseur d’un grand » comme le dit si justement François-Régis Gaudry. Avec ses dressages graphiques, ses associations ébouriffantes aux intitulés télégraphiques et ses cuissons maîtrisées, il a de quoi surprendre. Chapeau bas le Basque !
Retrouvez la fiche descriptive du restaurant Le Chateaubriand.
Depuis peu, avec l’aide de ses associés, il a ouvert Le Dauphin, une table-bar à tapas située à quelques pas de l’aîné. Côté déco, on retrouve la même sobriété, mais il manque l’âme. L’intérieur est presque rendu froid en raison de la présence soutenue de murs marbrés. Mais qu’importe, la convivialité se retrouve au cœur des assiettes avec de sérieuses références. Saucisse sèche du Tarn, magret séché, pissaladière, mozzarella fumée, et pot au chocolat et safran. Bientôt nous irons afin de nous faire notre propre idée…